Association Républicaine Poulain-Corbion

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Quelques monuments républicains de l'Ouest

Les années 1880 et suivantes ont été marquées par la construction de monuments républicains sur l'ensemble du territoire national. Il s'agit de consolider la république, alors que celle-ci est contestée par l'Eglise qui ne prône le ralliement qu'en 1892, par les régionalistes comme en Bretagne, par ceux qui aspirent à un retour de la Monarchie ou rêvent d'un pouvoir militiaire.

Très souvent-- mais pas toujours--Il s'agit de Mariannes, de colonnes commémoratives, de monuments à la gloire d'événements ou de personnalités ayant marqué la Révolution française.



Le Général Lariboisière. Fougères (35)
Le Général Lariboisière. Fougères (35) :

Jean Ambroise Baston de Lariboisière (1759-1912). Général de la Révolution et de l'Empire

Né à Fougères il conservera de ses études militaires une fidèle camaraderie avec Napoléon Bonaparte. Sa carrière se déroule dans les armées de la Révolution puis de l'Empire, où ses qualités sont reconnues notamment dans le domaine de l'artillerie.

On le retrouve dans les priciplales batailles des guerres de la Révolution et surtout napoléonniennes : sièges de Mayence et de Toulon, batailles d'Austerlitz, d'Iéna, de Fiedland, de Wagram, de la Moskowa.

Affecté par la blessure mortelle de son jeune fils, il meurt peu de temps après, à Koenigsberg le 21 décembre 1812.

Son corps repose aux Invalides et son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe.

Fougères lui érige un monument équestre, oeuvre du sculpteur Récipon, en 1891.

En 1942, le monument est enlevé par l'occupant allemand.

Il est refait en 1999 par Louis Derbré, à partir du moule original.

Son fils aîné Honoré-Charles (1788-1868) a été sénateur et président du Conseil Général d'ille et Vilaine. Il avait épousé Elisa Roy qui en 1846 avait fondé à Paris l'hôpital connu sous l'éponyme Lariboisiière.


La Marianne de Guingamp (22)
La Marianne de Guingamp (22) :

Fondue sous l'Occupation. N'a pas été refaite.


La République. Lorient (56)
La République. Lorient (56) :

Représentation symbolique de la République.


Monument Leperdit. Rennes (35)
Monument Leperdit. Rennes (35) :

Jean Leperdit ( 1752-1823), originaire de Noyal-Pontivy, maître-tailleur, est élu Maire de Rennes, de février 1794 à octobre 1795.

La statue de Leperdit a été commandée par la Ville  en 1889 pour une installation qui se fera en 1892 sur la place du Champ Jacquet. Le bronze de 2m sur socle de granit est l'oeuvre du sculpteur rennais Emmanuel Dolivet (1854-1901).

L'artiste a représenté Jean Leperdit déchirant symboliquement un parchemin sur lequel figuraient les 23 citoyens rennais promis à exécution sur ordre de Carrier de Nantes. Leperdit  apparaît ainsi comme l'incarnation de "l'idéologie révoutionnaire et son application modérée".

Sous l'Empire il lui fut proposé la Légion d'honneur : il la refusa.

Fondue par les Allemands en 1943, la statue a été refaite à l'identique en 1994, à partir du plâtre qui avait été conservé et réinstallée sur la place du Champ Jacquet dans le vieux Rennes.


Le Monument de la Fédération Bretonne-Angevine de Pontivy (56).
Le Monument de la Fédération Bretonne-Angevine de Pontivy (56). :

Le monument a été érigé à la gloire des deux fédérations qui se tinrent à Pontivy en janvier et février 1790. La première rassembla les jeunes volontaires de Bretagne et d'Anjou : sous la présidence du Morlaisien  Jean-Victor Moreau, futur général,  ils adoptèrent un serment qui soulignait leur engagement à défendre y compris par les armes les premières mesures de la Révolution et qui se termine par "Vivre libres ou mourir !".

En février, Pontivy fut le siège de la réunion des délégués des municipalités des deux provinces. Dans le "Pacte d'union" adopté et qui figure comme le serment des jeunes volontaires gravé sur le socle de la colonne, on retrouve, outre la détermination en faveur des premières réformes décidées par l'Assemblée nationale, l'affirmation de l'appartenance à la Nation française : " Nous, n'étant ni Bretons, ni Angevins mais Français et citoyens d'un même empire...".

Les deux fédérations de Pontivy proposèrent à l'Assemblée constituante l'organisation d'une fête nationale de la Fédération qui eut lieu à Paris le 14 juillet 1790.

La colonne de la Fédération oeuvre de l'architecte De parthes et du sculpteur Champaliaud date de 1894 et est installée square Bourdonnaye.

En 1938 le mouvement autonomiste Gwenn ha du, dynamita l'allégorie en bronze de la Liberté fixée sur le fût de la colonne. Elle n'a as été reconstituée depuis.


Le Monument républicain de Murs-Erigné (49)
Le Monument républicain de Murs-Erigné (49) :

Erigé en 1880, le monument commémore le massacre sous la Révolution de plusieurs centaines de soldats républicains par les troupes vendéennes insurgées.


Monument Aristide Briand à Trébeurden (22)
Monument Aristide Briand à Trébeurden (22) :

Aritide Briand est connu pour avoir joué un rôle important, aux côtés de Jaurès dans le vote de la loi du 9 décembre 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il séjournait souvent dans la cité de la Côte de granit rose.


Monument Hoche à Quiberon (56)
Monument Hoche à Quiberon (56) :

Il commémore la victoire remportée sur les Vendéens et leurs alliés anglais en 1795 par les armées républicaines commandées par le Général Lazare Hoche.


Le Soldat de l'an II Saint-Nazaire (44).
Le Soldat de l'an II Saint-Nazaire (44). :

Monument aux morts de la guerre de 1870. Il représente un soldat de l'armée républicaine sous la Révolution.


L'Union de la Bretagne à la France. Jean Boucher
L'Union de la Bretagne à la France. Jean Boucher :

Placé dans la niche de la façade de l'Hôtel de ville de Rennes, réalisation de jean Boucher en 1911.

Le monument a été plastiqué par les autonomistes bretons en 1932. Il n'a pas été remplacé depuis.



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